Voici la position défendue par le SEDJ en vue de la prochaine réunion relative à la répartition des allocations. Elle a été établie collectivement suite aux réunions de début d’année dans les comités régionaux avec le soucis de préserver la sélection et donc les courses parisiennes mais aussi une certaine diversité avec les courses PMH de qualité telles que les grands prix de province :

Depuis le début de l’année, les représentants du SEDJ en région ont pu assister aux réunions relatives à la baisse des allocations et à la nouvelle modélisation de leur répartition, chacun ayant été convié par son comité régional respectif. Nous vous remercions pour ces invitations et suite aux remontées de chacun, nous vous proposons notre réflexion.

Si nous avions bien validé ce travail lors de notre participation à la réunion de la commission du code et des programmes, il n’en reste pas moins, qu’avec un peu de recul sur le début de saison, nous formulons la demande de quelques ajustements. A cette occasion, nous demandons également que soit considérée la demande de nombreux professionnels signataires d’une pétition demandant de mieux préserver la province.

La principale conclusion des deux premiers mois concerne essentiellement les Grands Prix de province. Ils ont été très impactés par la nouvelle modélisation. Cela entraîne deux conséquences qui méritent réflexion :

• Ils perdent ainsi leur vocation à être la course phare d’une réunion avec des allocations se détachant peu des autres courses. Les petits hippodromes étant souvent l’endroit pour conquérir de nouveaux passionnés, il convient selon nous de maintenir une réelle affiche sportive avec le grand prix du jour ;
• Cette forte baisse va menacer des écuries dont le modèle économique vise à amener de bons chevaux pour ces catégories. Il ne s’agit pas là de payer la médiocrité comme on peut l’entendre dès qu’il s’agit de la petite province mais bien d’un modèle viable basé sur de bons chevaux d’âge appréciés du public.

Ainsi nous proposons un coefficient de valorisation propre au Grand Prix du jour de l’ordre 108% à 110%, comme pour les meetings.

Cette valorisation entraîne évidemment une compensation en baissant d’autres coefficients, mais il nous est impossible sans simulation de savoir précisément dans quelles proportions. Cependant ce nouveau coefficient « Grand Prix » pourrait permettre le rééquilibrage souhaité entre les courses parisiennes et la province de qualité avec une baisse du coefficient Paris ou course A qui reste la marche la plus marquée avec la catégorie précédente (de 188% à 225%). Sans précision sur les montants des compensations à trouver avec un nouveau coefficient « Grand Prix », il nous est difficile d’anticiper les justes compensations. C’est pourquoi une simulation est indispensable pour avancer dans cette réflexion.